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Evangile selon MARC chapitre 3 versets 19 à 30
Ils se rendirent à la maison, et la foule s’assembla de nouveau, en sorte qu’ils ne pouvaient pas même prendre leur repas.
Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui; car ils disaient: Il est hors de sens.
Et les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, dirent: Il est possédé de Béelzébul; c’est par le prince des démons qu’il chasse les démons.
Jésus les appela, et leur dit sous forme de paraboles: Comment Satan peut-il chasser Satan?
Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut subsister; et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut subsister.
Si donc Satan se révolte contre lui-même, il est divisé, et il ne peut subsister, mais c’en est fait de lui.
Personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort; alors il pillera sa maison.
Je vous le dis en vérité, tous les péchés seront pardonnés aux fils des hommes, et les blasphèmes qu’ils auront proférés; mais quiconque blasphémera contre le Saint-Esprit n’obtiendra jamais de pardon: il est coupable d’un péché éternel.
Jésus parla ainsi parce qu’ils disaient: Il est possédé d’un esprit impur.
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Il est hors de sens !
Même la famille de Jésus ne comprend pas ce qui se passe, ils viennent dans le but de le soustraire à la foule et le ramener à la maison !
Il est possédé de Béelzébul
Béelzébul, littéralement c’est « le prince des mouches » ou « le seigneur du fumier »
Nous voyons que l’homme religieux instruit dans connaissance de l’Ecriture Sainte est capable par manque de discernement ou par jalousie de lutter contre Dieu !
Il faut remarquer que de tous temps les hommes ont cru pouvoir enfermer Dieu dans leur chapelle alors que les cieux des cieux ne peuvent le contenir ! (1 Rois 8 v 27)
Tenons compte de la mise en garde de Jésus, afin de ne jamais attribuer à l’adversaire de nos âmes, des œuvres que nous ne comprenons pas, mais qui sont accomplies par l’Esprit de Dieu, les conséquences en seraient dramatiques.
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Evangile selon LUC chapitre 8 versets 1 à 3
Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu.
Les douze étaient avec lui et quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et de maladies : Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis sept démons,
Jeanne, femme de Chuza, intendant d’Hérode, Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens.
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Le fait que Jésus ait été, en plus de ses disciples, accompagné d’un groupe de femmes constituait quelque chose qui ne convenait pas aux yeux des Pharisiens.
Dans sa grande humilité, Jésus acceptait leur assistance.
Il faut remarquer que l’Evangile nous montre que la femme n’occupe pas dans l’Église une place de second rang.
D’ailleurs l’apôtre Paul a écrit, inspiré par le Saint-Esprit :
Galates 3:28 « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. »
Ces femmes assistaient Jésus et les Douze durant la prédication itinérante.
Elles seront les témoins de la crucifixion de Jésus et de sa mise au tombeau.
Elles seront aussi les premières à annoncer la résurrection de Jésus.
Il existe une abomination qui consiste à dire que Christ aurait pris Marie de Magdala pour femme ! C’est une pensée diabolique !
L’épouse de Christ, c’est son Eglise !
Une Eglise qui n’est pas formée d’une dénomination humaine, mais de tous ceux qui sont fidèles à la Parole du Seigneur. Une Eglise qui est prête pour le retour de son époux !
Apocalypse 19:7 Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée.
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Evangile selon LUC chapitre 7 versets 36 à 50
Un pharisien pria Jésus de manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien, et se mit à table.
Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait ; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum.
Le pharisien qui l’avait invité, voyant cela, dit en lui-même : Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c’est une pécheresse.
Jésus prit la parole, et lui dit : Simon, j’ai quelque chose à te dire. -Maître, parle, répondit-il. -Un créancier avait deux débiteurs : l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante. Comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel l’aimera le plus ?
Simon répondit : Celui, je pense, auquel il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as bien jugé.
Puis, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds ; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux.
Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de me baiser les pieds.
Tu n’as point versé d’huile sur ma tête ; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.
C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu.
Et il dit à la femme : Tes péchés sont pardonnés.
Ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés ?
Mais Jésus dit à la femme : Ta foi t’a sauvée, va en paix.
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On ne sait si cet homme religieux, du parti des pharisiens, avait autant de préjugés contre Jésus que les autres représentants de son parti, car il l’avait reçu à sa table.
Toutefois on comprend bien qu’il l’avait invité pour l’observer, pour se faire une opinion !
Il faut remarquer que son hospitalité avait de graves lacunes, il n’avait pas jugé Jésus digne d’un baiser, et il n’avait pas eu droit à l’eau pour se laver les pieds ni à l’huile ni au parfum.
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L’Evangile de Luc ne nous donne pas d’informations concernant cette femme pécheresse qui vient se placer aux pieds de Jésus-Christ.
Une chose est certaine, l’état de péché de cette femme était connu, c’était probablement une prostituée.
Elle ne parle pas, mais son cœur est manifestement brisé. Aux pieds du Saint, du Juste, du parfait, elle ressent encore davantage toute l’horreur de son péché.
Elle pleure sur sa misère, elle est affligée.
Jésus a dit au début de son ministère :
« Heureux les affligés car ils seront consolés »
Cette femme qui passe par une réelle repentance reçoit une pleine consolation quand elle entend les paroles de Jésus :
« Ta foi t’a sauvée, va en paix ! »
Il faut remarquer que c’est souvent ceux qui ayant réalisé qu’ils avaient vécu une vie des plus dissolue avant de venir à Christ, qui après leur conversion, aiment davantage leur Seigneur !
Alors que d’autres n’ayant pas conscience que leurs péchés passés étaient une abomination devant Dieu, restent dans un état de tiédeur !
La meilleure place pour celui qui a besoin de pardon et de consolation est aux pieds de Jésus-Christ ! Il est toujours le même, et si tu y viens repentant, tu entendras encore ces merveilleuses paroles :
« Ta foi t’a sauvée, va en paix ! »
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Evangile selon LUC chapitre 7 versets 24 à 35
Lorsque les envoyés de Jean furent partis, Jésus se mit à dire à la foule, au sujet de Jean : Qu’êtes-vous allés voir au désert ? un roseau agité par le vent ? Mais, qu’êtes-vous allés voir ? un homme vêtu d’habits précieux ? Voici, ceux qui portent des habits magnifiques, et qui vivent dans les délices, sont dans les maisons des rois.
Qu’êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète. C’est celui dont il est écrit :
Voici, j’envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi.
Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.
Et tout le peuple qui l’a entendu et même les publicains ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean ; mais les pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rendu nul à leur égard le dessein de Dieu.
A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, et à qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent aux enfants assis dans la place publique, et qui, se parlant les uns aux autres, disent : Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé ; nous vous avons chanté des complaintes, et vous n’avez pas pleuré.
Car Jean Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites : Il a un démon. Le Fils de l’homme est venu, mangeant et buvant, et vous dites : C’est un mangeur et un buveur, un ami des publicains et des gens de mauvaise vie. Mais la sagesse a été justifiée par tous ses enfants.
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Qu'êtes-vous allés voir ?
Jésus pose trois fois cette question à la foule
Jean n'était ni un roseau, ni un homme du monde, mais dans la foule, il y avait ce type de personnes qui avaient oublié le témoignage de Jean !
Pas de plus grand que Jean-Baptiste !
C'est lui qui a été appelé à préparer les cœurs à recevoir le Messie. Remarquons d'ailleurs qu’il a commencé son ministère en disant : "Repentez-vous !"
Car Jean Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain
Il faut bien comprendre que Jean-Baptiste était un homme de l'Ancienne Alliance, alors que Jésus, par contre, est venu annoncer la nouvelle alliance, le temps de la Grâce de Dieu.
Jean a vécu une vie rigoureuse, une vie d'acète comme les prophètes de l'Ancien Testament.
Au contraire, Jésus est venu dans la glorieuse liberté de la nouvelle alliance, acceptant l'invitation des pécheurs et des péagers. Non pas pour vivre comme eux, mais pour les approcher et leur annoncer l'Evangile.
Il n'y a pas d'opposition entre l’œuvre de Jésus le Fils de Dieu et celle de Jean-Baptiste, leurs oeuvres sont complémentaires, elles ont manifesté la sagesse infiniment variée de Dieu.
A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération
Aujourd'hui encore, cette génération ressemble à des enfants qui font leur mauvaise tête !
Ils ne veulent pas se reconnaître pécheurs et se repentir. Ils ne veulent pas non plus se réjouir du pardon et du salut que Dieu leur offre gratuitement en Jésus-Christ.
Ami(e) Est-ce qu’il t’est arrivé de réaliser que les commandements divins te condamnaient et que tu étais pécheur et perdu ?
Es-tu passé par une réelle repentance ?
As-tu reçu la paix de Dieu dans ton cœur ?
Dieu te l’offre en Jésus-Christ mort et ressuscité pour toi !
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Evangile selon LUC chapitre 7 versets 17 à 23
Cette parole sur Jésus se répandit dans toute la Judée et dans tout le pays d’alentour. Jean fut informé de toutes ces choses par ses disciples.
Il en appela deux, et les envoya vers Jésus, pour lui dire :
Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
Arrivés auprès de Jésus, ils dirent : Jean Baptiste nous a envoyés vers toi, pour dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ?
A l’heure même, Jésus guérit plusieurs personnes de maladies, d’infirmités, et d’esprits malins, et il rendit la vue à plusieurs aveugles.
Et il leur répondit : Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres.
Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute !
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La Bible ne nous présente pas des surhommes, elle nous présente toujours les hommes tels qu'ils sont. Hérode a mis Jean-Baptiste en prison, et Jean-Baptiste, un homme de la même nature que nous, est perplexe, il passe par un moment de doute.
Tout prophète qu'il était, il s'attendait certainement à un Messie ramenant le cœur du peuple vers son Dieu, et venant régner sur Israël.
Mais Jésus est venu annoncer le temps de la Grâce, la dispensation de la Grâce de Dieu. Il est venu pour s'offrir pour le salut de tous les pécheurs repentants.
Son règne, appelé aussi millénium, ce sera pour plus tard, après que les jugements de Dieu décrits dans l'Apocalypse se seront accomplis sur cette terre.
Devons-nous en attendre un autre ?
Voilà une bonne question. Ce que les envoyés de Jean ont vu était la réponse de Jésus à la question de Jean-Baptiste.
Le Messie était là, opérant des prodiges et des miracles !
Une occasion de chute ?
Il est certain que celui qui rejette Jésus, n'a aucune possibilité de salut, car il est le seul Sauveur du monde.
Actes des Apôtres chapitre 4 verset 12
« Il n’y a de salut en aucun autre; car il n‘y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. »
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