• Ne pleure pas !

     

     

    Evangile selon LUC chapitre 7 versets 11 à 16

     Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn ; ses disciples et une grande foule faisaient route avec lui.

    Lorsqu’il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère, qui était veuve ; et il y avait avec elle beaucoup de gens de la ville. Le Seigneur, l’ayant vue, fut ému de compassion pour elle, et lui dit :

     Ne pleure pas ! Il s’approcha, et toucha le cercueil. Ceux qui le portaient s’arrêtèrent. Il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi ! Et le mort s’assit, et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.

     Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu, disant : Un grand prophète a paru parmi nous, et Dieu a visité son peuple.

    --

    Quelle rencontre particulière !

     Jésus est la vie, et la vie rencontre un funèbre cortège, quel contraste !

     Ne pleure pas !

     Devant une mère qui conduit son fils en terre, nous nous rendons compte que nos paroles sont bien dérisoires !

     Pour comprendre l’attitude de Jésus, il faut savoir qu’il est la Parole de Dieu faite chair, et que ses paroles ont une puissance extraordinaire.

     N’a-t-il pas dit : Jean 6:63 Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.

     Quand il dit à cette femme : « ne pleure pas », elle reçoit dans le même temps une puissance de consolation.

     Jésus voit le cœur brisé de cette mère et ému de compassion, comme le bon Samaritain de la parabole, il commence par verser l’huile sur sa blessure.

     Je te le dis, lève-toi !

     La première guérison que Jésus a accomplie ne se voyait pas, il a guéri le cœur de la maman.

     Mais la deuxième intervention de Jésus est spectaculaire, il ressuscite le mort !

     Nous comprenons la réaction de crainte respectueuse de ceux qui ont vu ce miracle !

     Le cœur du Seigneur Jésus-Christ est toujours ému de compassion devant la détresse humaine.

     Adresse-lui ta prière, autrement dit, parle-lui aussi simplement qu’on parle à un ami. Il t’aime, n’a-t-il pas donné sa vie pour toi ?

     


  • Commentaires

    1
    Samedi 12 Octobre 2013 à 10:25

    Bonjour Jonathan, quel beau texte montrant la bonté de Jésus, il console la mère et lui rend son fils... Pour moi, il m'a consolé mais Fabrice est parti depuis 21 ans maintenant... Sylvie, Jérémy et Valou sont bien arrivés en Croatie... Ils ont trouvé le soleil !... Ici le temps est gris et il fait froid... Bon samedi, gros bisous

    2
    Samedi 12 Octobre 2013 à 15:33

    très bel enseignement !

    tout este xpliqué avec foi et très simplement

    en fait , Jésus était simple en sa divinité ; mais chacun le comprenait à commencer par les pauvres

    que Dieu te bénisse

    daniel

    3
    Dimanche 13 Octobre 2013 à 09:47

    Bonjour Jonathan, le soleil brille ce matin mais il ne fait que 5°... L'hiver arrive bien vite cette année !... Bon dimanche, gros bisous à vous deux....

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    4
    Jeudi 17 Octobre 2013 à 03:46

    Bonsoir, je viens de lire ce beau texte et je voulais te remercier pour le très gentil commentaire que tu m'as adressé l'autre jour. Je n'ai pas pu y répondre plus tôt, je n'avais ni Internet ni électricité en raison de travaux qui s'éternisent en bas de chez moi.

    Tu m'as gentiment posé des questions sur de potentielles souffrances ... Je suis née grande prématurée avec des malformations des nerfs, des racines dentaires et des vaisseaux sanguins, malformations inopérables de par leur dangerosité. C'est simple, si on y touche, je meurs ou je suis paralysée.

    Je suis suivie par les meilleurs professeurs parisiens qui ont fait leur possible mais les malformations de mes nerfs sont appelées « arborescences complexes », c'est une pathologie orpheline d'une rareté extrême qui engendre de l'épilepsie et qui est, dans mon cas, associée à une forme d'hémophilie. J'ai en moyenne entre une et deux crises d'épilepsie par 24 heures, ce qui épuise mon organisme. Les personnes qui m'entourent sont adorables mais catastrophées car chacun se représente ou tente de se représenter ce que c'est que supporter au moins une crise d'épilepsie au quotidien. Comme les gaines de mes nerfs sont altérées et que mes nerfs sont trois fois plus longs que la normale, j'éprouve de la douleur en permanence, j'ai des rages de dents quasi-quotidiennes, des rhumatismes articulaires, des inflammations du foie, de l'intestin, du système urinaire et des hémorragies du nez, de la bouche et la muqueuse utérine, hors règles. Certains de mes nerfs forment des « pelotes » dégénératives qui se sont logées contre mon artère carotide, du coup, si on veut les enlever on sectionne la carotide et c'est bien sûr fatal... Mais à chaque fois que j'avale ma salive je sens les nerfs qui tirent et un jet de sang dans l'artère, c'est une sensation très désagréable et douloureuse avec laquelle il faut vivre...

     

    Sans compter que mon artère peut se déchirer, on m'a prévenue, je dois vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête.

     

    Je suis très fatiguée mais je connais cela depuis l'enfance, j'ai énormément souffert quand j'étais une petite fille et la souffrance ne m'a jamais quittée. Je prends de fortes doses d'opiacés et des anti-épileptiques, je n'ai pas le choix à ce propos sinon mon cerveau grillerait et pour m'aider, je prends des remèdes naturels, des plantes, des huiles essentielles, de l'argile, de l'homéopathie qui m'apportent du soutien. Mais le traitement à base d'opiacés et d'anti-épileptiques et est très lourd à supporter, les effets indésirables sont nombreux et se rajoutent aux contraintes issues de ma pathologie.

     

    Quand j'écris mes articles cela me fait du bien tout en me demandant énormément d'énergie. J'écris en souffrant et en saignant, je sais que ça ne se perçoit pas quand on me lit (car je suis une personne très enthousiaste en dépit de tout) mais c'est pourtant ainsi.

     

    Mon mari est adorable et mes ami(e)s aussi. Je n'ai plus mes parents et je ne peux compter sur aucun soutien familial. Heureusement, ma famille de coeur est bien présente.

    J'ai quasiment toujours le sourire, je suis une optimiste née!!! C'est dans ma nature profonde de transmuter les souffrances en des choses positives, aussi positives que possible en ce parcours du combattant.

    Nombre de personnes ont déjà prié et prient pour moi, des personnes de toutes religions et obédiences spirituelles. C'est très gentil.

     

    Je te souhaite une excellente journée à venir et d'aller le mieux possible. J'ai été longue mais ma situation ne s'explique pas en quelques mots, vu sa complexité et sa rareté. Je suis le seul cas de ce type, « avec les nerfs trois fois plus longs que la normale », répertorié en France.

     

    Du coup, ma pathologie est citée dans les universités comme « cas improbable » mais aucun laboratoire ne fait quoi que ce soit pour moi, comme pour d'autres personnes atteintes d'affections très rares et complexes. Nous devons nous débrouiller...

    Alors je me débrouille, avec vaillance!

    Grosses bises, bien amicalement

    Cendrine

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