• NOËL EN ÉDEN

     

    « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité ;

    celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. »

    Genèse 3.15

     

             Ainsi parlait l’Éternel Dieu au serpent.

             C’était en Éden, non loin de l’arbre de la chute. Là, se profilait déjà l’ombre de la crèche. L’ombre de la croix aussi.

             L’enfant de Bethléhem viendrait rendre le paradis perdu aux « « Adam » maudits que nous sommes. C’était écrit depuis l’éternité, en lettres de sang, dans le cœur de Dieu. « En Jésus, Dieu nous a élus, avant la fondation du monde » (Éphésiens 1.4). Ô merveilleuse grâce divine ! tu nous étais déjà donnée dans le Rédempteur « avant les temps éternels » (2 Timothée 1.9). Un instant, Satan remporta la victoire. Mais le Christ serait couronné d’un triomphe éternel. Le séducteur inocula le mensonge, la convoitise, la désobéissance, puis la peur, la souffrance, la malédiction, la peine, et enfin la mort. Le Christ, véritable tabernacle céleste, resplendirait des gloires de la vérité ; celle qui affranchit, libère, bénit et fait vivre éternellement.

             Oui, Noël brillait. Mais loin, si loin du jardin souillé que seul le regard de Dieu pouvait contempler la revanche de la rédemption. N’était-elle pas présente dans le dessein de l’éternel « Je suis » ? Et c’est ainsi que « lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi...afin que nous recevions l’adoption » (Galates 4.4). Dieu avait gagné avant même que le diable n’engage les hostilités. Déjà le ciel cachait les trésors de la restauration avant le chaos, de la purification avant la souillure, de la réconciliation avant la rupture. Il offrirait tous ses trésors par l’enfant divin d’une humble nazaréenne.

             Mais une ombre effrayante éteindrait les lumières de Noël. Les bergers s’en retourneraient aux champs, les anges au ciel, les Mages vers leur lointain Orient, le foyer de Joseph à Nazareth, et le Messie marcherait sans broncher vers le but suprême de sa venue : la croix. C’est là que le serpent blesserait le talon de l’homme de douleur. C’est là aussi que l’Agneau triompherait du lion rugissant. Jésus y mourrait pour vous, pour moi, expiant nos péchés. Les ténèbres s’empareraient du Golgotha, tandis que les blasphèmes et les injures balaieraient les louanges. C’est à ce prix fort que la tête du serpent ancien serait divinement écrasée. La voix d’Éden avait dit vrai. Martyn Lloyd-Jones disait de la croix de Christ : « Ce fut l’heure la plus importante depuis le commencement du monde. La croix est effectivement le pivot historique qui décide de toutes choses. Il s’agit de l’événement le plus grand et de l’apogée de tout ce qui s’est produit dans le monde des hommes. Tout conduit vers cette heure et tout en découle. C’est l’heure vers laquelle l’ensemble de la prophétie porte les regards. C’est l’événement vers lequel regarde toute l’Église, tant pour son histoire que pour sa doctrine. C’est le point central et essentiel qui détermine et contrôle toutes choses ».

             Misérable paganisme, funeste usurpateur, tout enguirlandé d’incrédulité, d’indifférence et de mille excès,  qui sacrifie sur l’autel d’un Père Noël imaginaire l’âme immortelle de nos enfants ! Non, tu ne saliras pas le Noël promis en Éden, tu ne me déroberas pas mon Bien-aimé Jésus !

             Au monde ses sapins et ses illuminations éphémères ! A nous, chrétiens, la splendeur de l’Évangile ! Tandis qu’un vent de mondanité s’engouffre dans une chrétienté agonisante, serviteurs de Christ, hérauts de la Bonne Nouvelle, je vous en supplie, rendez-nous Noël, rendez-nous la croix de notre cher Sauveur !

     

             A vous toutes et à vous tous, je souhaite un très joyeux Noël ! Le vrai !

     

    Paul BALLIERE 

    http://www.batissezvotrevie.fr

     


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  • Epitre de Paul aux Philippiens chapitre 4 verset 6

    Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute occasion, par la prière et la supplication accompagnées d'action de grâce, faites connaître vos demandes à Dieu.

    --

    Qui prier ?

    Nous avons la réponse dans ce texte : Dieu le Père !

    C’est celui à qui nous adressons notre prière

    La supplication étant une prière plus instante, plus insistante.

    Prière et supplication devraient toujours être enveloppées d'action de grâce, autrement dit de reconnaissance.

     

    En quel nom prier ?

    Jésus nous a donné la réponse : il faut demander au Père en son nom.

    Remarquons qu’il dit : « vous recevrez ! », il n’y a pas de peut-être !

    Jean 16:24  Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en mon nom.

    Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite.

     

    Pourquoi demander dans le nom de Jésus ?

    Parce que nous ne méritons pas d’être exaucés, mais Jésus-Christ est le seul qui l’a mérité pour nous !

    Toutefois, demander en son nom, implique de mettre en lui notre foi.

    Il ne s'agit pas de croire seulement en un Christ historique... il est indispensable de croire en ce qu'Il est, en sa divinité, en ce qu'Il a accompli pour nous sur la Croix, en son enseignement et ses promesses !

     


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    Livre du Prophète ESAIE chapitre 49 versets 14 à 16

    Sion disait : L’Eternel m’abandonne, Le Seigneur m’oublie ! -

    Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite ? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ? Quand elle l’oublierait, Moi je ne t’oublierai point.

    Voici, je t’ai gravée sur mes mains ;

    --

    Peut-être quelqu'un pense en son cœur :

    « L'Eternel m'abandonne, Le Seigneur m'oublie ! »

     

    Ami(e), Jésus t’aime d’un amour infini et il te répond :

     « je t’ai gravée sur mes mains ! »

     

    Courage ! C'est aussi pour toi que les mains de Jésus ont été percées, Il a été abandonné pour que tu ne le sois jamais, tout est accompli pour ton salut et ton bonheur éternel. 

    Il ne te reste qu'à mettre en Lui ta foi et lui demander pardon pour tes péchés, pour recevoir sa Grâce !

     


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